jeudi 23 décembre 2010

La Coupe de Noël de Biarritz

     A l'époque des douceurs de Noël et du bon feu de cheminée...pourquoi ne pas se lancer le défis d'aller chercher une victime fictive, dans l'eau à 11°...mais en maillot?! Soyons Fous!!
  Samedi 18 décembre dernier, le Comité Côte Basque et le Belhara Watermen Club organisaient de nouveau la Coupe de Noël à la plage du Port Vieux à Biarritz.
  Malgré le défis un peu déluré, nous étions 36 au départ. Le soleil était au rendez-vous, mais le froid était surtout à l'honneur!

  Au programme, 9 séries de 2 équipes de 2, essentiellement des sauveteurs côtiers et des MNS.
  Je suis en 4ième série...le temps de voir les réactions des premiers et de me conforter dans l'idée que l'eau est super froide!!
  J'ai déjà du mal à me mettre en maillot...j'essaie de garder en tête que "Le froid est une conception de l'esprit"!!...
  Tu parles...le départ est donné...je rentre dans l'eau à bloc...OUF...le froid saisi ma respiration et encercle ma tête d'un étau, j'ai l'impression que des couteaux me transperce le corps.




Je nage aux côtés de mon équipier, le plus rapidement possible pour atteindre la victime. Allez plus que le retour! On la remorque vers le bord en nageant d'un bras.



 On finit par sortir la victime et franchir la ligne d'arrivée sur le sable...avant de s'écrouler. Plutôt violent comme épreuve!!

  Félicitations à Bixente et Mathieu du Belhara Watermen Club qui remportent cette édition en 2'04.

La Pirogue Hawaienne se développe sur la Côte Basque


Runaway Train from Anders Carlson on Vimeo.

La Pirogue Hawaienne ou Outrigger Canoe, nous vient de Polynésie et d'Australie.
Elle est composée d'une embarcation principale, longue et étroite, et d'un balancier, pour les 4 et 6 places; et pour les 1 et 2 places, améliorée d'un safran qui permet de la diriger.
    A son origine, taillée à même un tronc d'arbre, elle était l'instrument essentiel pour traverser les océans, pécher, combattre...
    Aujourd'hui, les matériaux et les techniques de fabrication ont évolué pour davantage de technicité, de plaisir de glisse, d'adaptation à son utilisation sportive.

    Les Pirogues ont été importées en France comme sport de loisirs, pour faire des traversées; ou comme sport plus extrêmes dans les vagues. C'est une disciplibe en passe de se structurer, avec de plus en plus de compétitions et d'événements.

dimanche 12 décembre 2010

MARATHON SAINT SEBASTIEN 28/11/2010

                    

                   
8h50: Sur la ligne de départ de mon 2ièm marathon.
         Objectif: faire mieux que l'année dernière à Toulouse, où j'ai fait 3h23.
         Après 8 semaines de préparation...ça y est j'y suis.
         Le stress et le doute font monter la pression, et les dernières minutes avant le départ sont interminables.
9h00: Le décompte est terminé...c'est parti pour 42,195km.
         Le froid, le vent et quelques averses ont pris le départ avec nous.
         Malgré tout, c'est l'euphorie sur les premiers km.
         Nous sommes 2.440 coureurs et beaucoup de gens sont là pour nous encourager malgré les intempéries.
         A chaque km, je regarde mon chrono, pour savoir si je suis dans les temps.
Au 5ièm km, j'espère être un diesel, que mon corps se réveille et que j'atteigne la vitesse prévue.
10ièm km, je ne suis toujours pas au bon rythme..."LE MUR", qui normalement se dresse au 30ièm ou 35ièm km, s'élève déjà devant moi. Le mot d'ordre de mes proches, clignote dans mes pensées..."POUR LE PLAISIR"...mais j'ai pas de jus et un début de crampe à chaque mollet, ma tendinite au genou et mes 2 périostites composent mon fardeau pour gravir ce Mur... Où trouver le plaisir?
      Plus que 32km... Je laisse tomber l'objectif "Temps"...je vais tenir jusqu'au 21ièm km et m'arrêter, j'aurai au moins fait le semi-marathon.
      Le soutien de mes proches est aussi fort qu'une corde tendue du sommet de mon Mur.
Au 16ièm km, je retrouve un peu d'énergie grâce à mon gel. Je retrouve le moral , mon moteur diesel s'est  enfin mis en route...ouf, je vais aller jusqu'au bout du marathon.
      Mais au bout de 2km, je retombe en réserve. Dans 3km je suis à la moitié, peut-être que le gel me reboostera...je peux pas m'arrêter au semi, il faut que j'aille jusqu'au sommet du Mur.
21km - 1h41...5min de plus que mon passage à Toulouse. Tant pis je ferai pas mieux cette année. Je vais au moins le finir, même si je fais 4h30 ou 5h.
      Je poursuit mon calvaire avec pour objectif le prochain km; le prochain gel, les encouragements de mes proches... Et puis j'"arrête de penser...ça sert à rien"...j'avance tel un zombie.
      Mes douleurs m'accompagnent toujours...j'essaie de les apprivoiser, d'être plus forte...
30ièm km, je tente de profiter du joli parcours que nous empruntons, dans la ville de Saint Sébastien.
      Mais les rafales de vent et de pluie en front de mer, me ramènent à la réalité.
Km 35, "Qu'est-ce que je fais là?"...chaque partie de mon corps me supplie de m'arrêter...mais ma tête ne veut pas lâcher...si je marche je ne pourrai pas repartir.
40ièm km, le stade ANOETA, l'arrivée, le sommet de mon Mur, ne sont pas loin. Je pense à ma préparation, aux séries de 2km, faites avec mes amis marathonien (déjà arrivés depuis longtemps d'ailleurs). 2km...c'est pas grand chose...mais chaque mètre est une épreuve.
      J'ai besoin du soutien de mes proches, je les cherche partout parmi le public amassé en nombre.
      "Donner moi la force d'aller jusqu'au bout"
42ièm km, c'est l'entrée dans le stade...plus que 195m
Km 42,195: ça y est je suis libérée de mon calvaire, c'est fini.
         3h39... 1/4 d'heure de plus qu'à Toulouse...mais juste heureuse de l'avoir fini.
      Mes proches m'attendent pour me réconforter...je craque.

   Le Marathon est une très belle épreuve qui nous oblige à trouver des ressources au plus profond de notre corps et de notre mental.